Depuis le rapport de 2016 sur l’état des sciences participatives en France, ces formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs de la société civile participent, aux côtés de chercheurs, à titre individuel ou collectif et de façon active et délibérée, ont continué de se développer. En témoignent la déclaration des académies des sciences du G7 en 2019 ou le soutien d’agences de financement telles que l’ANR ou l’ADEME.

Bien que le rapport de 2016 les mentionne, les questions relatives à l’éthique n’y sont que peu développées et principalement sous l’angle du respect mutuel et de l’équité entre les parties prenantes des projets de sciences participatives. Dans le rapport, ce sont surtout des questions de déontologie et d’intégrité scientifique qui sont traitées.

Le Comité Éthique en Commun est ainsi invité à réfléchir aux enjeux éthiques des sciences et recherches participatives (SRP), définies dans la charte publiée en France en 2017. Au-delà des rôles qu’y jouent différents acteurs, les SRP conduisent à s’interroger sur les relations entre la communauté scientifique et les autres acteurs de la société, sur la réciprocité des bénéfices qu’ils peuvent en tirer, et sur la légitimité de ce mode de production de connaissances et d’innovations.

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Illustration : Stage de recherche ouvert à différents publics (scolaires, professionnels et citoyens) à la plateforme Tous Chercheurs du programme CiTIQUE. Champenoux, 10 février 2022. @INRAE / NICOLAS Bertrand